Nous arrivons à Santa Elena, petit village coincé entre deux forêts de nuages.
Pour préserver ces terres, aucune route n’a été goudronnée, ce sont donc pierres et nids de poules qui constituent l’unique voie d’accès, inutile de préciser que c’est long, tape-cul et très chiant même si l’on traverse de beaux paysages.
Dès le lendemain, nous nous rendons dans cette jungle presque mystique en raison de la lumière voilée d’humidité (100%).
Au départ, le sentier de 5km est aménagé donc facile à emprunter mais très rapidement aucune structure n’est mise en place. Ce qui est drôle au début, devient très rapidement prise de tête à cause de la pluie incessante, des glissades à répétition et les pieds trempés.
Nous sommes supposés rencontrer des grenouilles, des quetzals (oiseau rare) couleurs saphir, et d’autres espèces animales mais sans guide il est impossible de repérer tout cela d’autant plus que la pluie n’arrange rien. Geovani, où es-tu?
Nous n’avons pas pris de guide car l’entrée étant déjà de 14$ par personne, nous aurions dû rajouter 25$ pour ce «service».
Nous sommes contents d’avoir pu visiter cette forêt de nuages, mais une fois de plus le prix n’est pas du tout justifié. C’est sympa à voir mais pas forcement incontournable.
Nous repartons dans l’après-midi pour aller vers la côte pacifique.